On le sait, il n’est pas toujours facile de faire comprendre à ses proches pourquoi nous avons décidé d’être digital nomad. Vous vous demandez peut-être même pour vous si c’est le bon choix, surtout en 2021, alors que le vaccin anti-Covid19 vient à peine d’arriver sur le marché.
Dans cet article, je vais m’intéresser avec vous aux 10 bonnes raisons de devenir digital nomad en 2021.
1 – Travailler et voyager l’on veut, quand on veut, la vraie bonne raison de devenir digital nomad
Alors que l’on alterne depuis près d’un an entre les confinements et les déconfinements, on se sent évidemment emprisonné. Surtout si comme moi, vous habitez dans une grande ville, en appartement surement et que celui-ci peut parfois être sombre. Il ne nous reste qu’une seule chose à faire alors : se tirer une balle (non je rigole évidemment).
En 2021, devenir digital nomad nous permet surtout de naviguer parmi les contraintes fixées par l’État. À contrario de l’année 2020, vous pourrez alors opter pour l’une des libertés les plus recherchées par les salariés de bureau : la liberté géographique. Fini la sédentarité, proche d’un lieu de travail que nous n’avons pas forcément choisi.
Devenir digital nomad permet de réaliser le rêve de beaucoup d’actifs : aller travailler où je veux, sans contrainte. Tant qu’il y a une bonne connexion wifi, et que vous êtes muni d’un PC.
Au cours de ces derniers mois, grâce au digital nomadisme, j’ai travaillé 4 mois dans le nord finistère, en Bretagne ainsi qu’un mois en Espagne, sur l’île de Ténérife – alors que ma résidence principale est à Paris. Pas mal non ? Tout ça, entre les confinements !
En 2021, rien de mieux que de s’évader à l’étranger dans des pays tels que le Mexique ou la Thaïlande pour changer d’air et trouver de nouvelles idées.
2 – Moins de temps dans les transports en commun
En 2020 vous l’avez vu, vous avez peut-être éviter un peu les transports en commun avec le télétravail. Avouez que ça ne manque à personne. Il y a quelques années, je perdais 45 minutes le matin, et 45 minutes le soir pour aller sur mon lieu de travail. Cela représente 1h30 par jour, soit plus de 7 heures par semaine, 30 heures par mois, 330 par an (13 jours). Personnellement, je trouve ça un peu aberrant.
Tous les prétextes sont bons pour vous faire venir au bureau : le lien social, les supers locaux avec babyfoot, les nouvelles chaises, (contrôler que vous faites bien le boulot)…
Bref, en 2021, dites stop à ses trajets qui tuent la planète et optez pour le slow travel mixé au travail.
3 – Découvrir à son rythme un pays, le slow travel, plebiscité par les digital nomad
Lorsque j’ai eu l’occasion de commencer le travail en full-remote, je me suis tout de suite rendu compte d’un vrai point positif qu’il existait par rapport au travail on-site. Je parle bien évidemment du slow travel.
Le slow travel permet de s’imprégner d’un lieu, d’un pays ou plus globalement d’un territoire. Cette tendance est une invitation à prendre son temps. Prendre le temps de voyager, de découvrir de nouvelles personnes, de nouvelles cultures. Après avoir travaillé on-site pendant quelques temps et conformément au schéma majoritairement visible dans le monde du travail, j’ai aussi compris l’une des règles d’or du salarié. Profite de tes vacances pour partir loin (selon tes moyens) et revenir à bloc. Dans l’idée, c’est plutôt cool. Mais on se retrouve à payer un billet A/R pour Bali à 800€ pour 2 semaines de voyage. Ça fait cher les vacances. En tant que digital nomad, vous payez un aller, vous profitez des paysages et restez 1 à 2 mois par pays. Vous en avez marre d’un pays ? Un saut de puce et vous changez d’air. En plus d’être financier, ce bénéfice est aussi écologique : vous réduisez les allers-retours inutile et prenez le temps qu’il vous faut pour voyager.
Alors optez pour le digital nomadisme et le slow travel !
4 – Passer du temps avec sa famille
Cet avantage est l’un des plus précieux à mes yeux. En effet, j’ai la chance d’être encore assez jeune et d’avoir quelques-uns de mes grands parents. Mais je sais que leur présence à mes côtés n’est pas éternelle.
Être digital nomad signifie être libre géographiquement, en France – comme à l’étranger. Alors encore plus en période de Covid-19, nous avons tendance à favoriser les séjours sur notre beau territoire, et cela peut-être au plus proche de notre famille.
En tant que salarié, vous profitez de vos vacances pour aller rechercher ce qu’il y a moins en France en hiver : du beau temps, par exemple. Ce qui diminue considérablement le temps que vous passez avec vos proches.
Nous, digital nomad, avons la possibilité de prendre notre temps, choisir nos destinations et définir le temps que l’on y reste. Cette année, je n’ai jamais passé autant de temps qu’avec ma famille qu’auparavant. Ce temps précieux permet de se ressourcer ! Et c’est véritable avantage qu’ont les digital nomad.
5 – Fuir la ville, vivre à la campagne, le digital nomad… sédentarisé !
Là encore, c’est un véritable bénéfice du digital nomad.
Si vous êtes indépendant géographiquement, vous pouvez tout à fait opter pour une vie à la campagne. Les bénéfices sont nombreux :
- Moins de pollution (de l’air, sonore…)
- Moins de voisins
- Plus de tranquillité
- Des prix en immobilier généralement moins élevés qu’en ville.
Alors qu’un loyer parisien coûte minimum 800€ (pour un studio de 3m2), vous pouvez avoir une maison à la campagne, voir même devenir propriétaire.
Même si le digital nomad n’est par définition pas forcément sédentaire, il faut avouer que partir à l’étranger est plus facile si les coûts liés à notre habitation sont plus faibles en France. Avoir un pied-à-terre à la campagne est donc une bonne solution pour un digital nomad qui serait assez frileux de tout lâcher pour partir vivre en tant que digital nomad à l’étranger.
Pour preuve, comme je vous le disais ci-dessus, j’ai passé beaucoup de temps dans le nord du Finistère cette année. Et je peux vous dire que la différence avec Paris est du tout au tout. Moins de bruits, plus de lumières – globalement je suis de carrément de meilleure humeur. En plus, je peux faire des activités avant et après le travail que je ne pourrais même pas imaginer à Paris : aller surfer, me balader en forêt ou sur les côtes…
Bref, la vie à la campagne a de nombreux points positifs par rapport à la vie en ville. Surtout pour les digital nomad !
6 – Devenir minimaliste et voyager léger, les caractéristiques du digital nomad
Le principe d’un digital est d’être… nomad (sérieux ?). Et qui dit nomade, dit généralement en mouvement constant. Qui dit mouvement… bref j’arrête.
Vous l’aurez compris, quand on voyage souvent, mieux vaut le faire avec le moins d’affaires possible : plus facile de se mouvoir sans une valise de 23 kilos avec soi, pas de frais de soute supplémentaire. Ceux qui ont fait le choix du digital nomadisme ont souvent lié ce choix avec le fait de devenir minimaliste. On oublie les meubles, les (dizaines de…) paires de chaussures et on ne prend avec soi que l’essentiel. Un portefeuille, son ordinateur, son smartphone, quelques vêtements et c’est parti !
Devenir digital nomad c’est aussi se rendre compte de ce qui nous est utile.
On enlève alors ce qui n’est pas essentiel, ce qui nous empêche d’avancer et nous contraint à rester fixer à un endroit. On s’attache parfois à des biens matériels superficiels – sans raison. Préférez à cela les expériences que vous vivez avec les personnes qui vous entourent. C’est cela qui forgera votre amitié et vos liens.
Pour un article plus complet sur le sujet, je vous encourage à lire cet écrit du blog devenir-minimaliste.fr, voyager léger avec le minimalisme
7 – Chercher le soleil et fuir la pluie
Devenir digital nomad signifie aussi fuir la France quand le temps se fait trop capricieux et que vous trouvez l’hiver un peu trop long.
Je ne sais pas si comme moi, vous préférez un peu plus l’été, mais je ne suis clairement pas une personne qui adore l’hiver ! Peut-être que c’est parce que je ne suis jamais allé au ski…
Bref, quand vous êtes digital nomad, vous êtes libres d’aller où vous voulez, quand vous voulez.
Par exemple, vous pouvez partir dès octobre dans des pays comme l’Indonésie avec Bali et ses îles limitrophes. Vous bénéficierez d’un temps plutôt clément (30°C, plein soleil) jusqu’à la fin du mois de novembre. Après, prenez l’avion et partez en Thaïlande. Vous y trouverez un climat semblable jusqu’en mars. De Chiangmai au nord du pays, jusqu’au sud avec Koh Samui par exemple.
Bref, en vous dirigeant vers ces pays, vous fuirez le temps maussade français pour vous dorer la pilule en travaillant là-bas, tant que vous avez une connexion internet, tout est bon !
8 – S’offrir de nouvelles opportunités
Lorsque vous serez digital nomad, vous aurez surement tendance à rester chez vous. Jusqu’à ce que vous en ayez marre. Alors vous pourrez opter pour des espaces de coworking à l’étranger qui concentrent un grand nombre de digital nomad, et donc d’étrangers. Autant de personnes constituent donc autant de potentielles nouvelles opportunités. Vous trouverez peut-être le cofondateur de votre prochaine entreprise au hasard d’une coco dégustée de l’autre côté de la planète !
De plus, les espaces de coworking à l’étranger proposent de nombreuses meetup qui favorisent les rencontres avec les personnes de votre secteur.
Par exemple, nous avons été avec une amie au Dojo Bali, à un événement organisé sur les design sprint. L’occasion pour nous de rencontrer de nouvelles têtes tout en apprenant de nouvelles compétences.
Aussi, comme nous l’avons expliqué dans un article dédié au coliving, en tant que digital nomad vous pouvez aussi opter pour ces espaces afin de rencontrer d’autres travailleurs digital nomad. Ces espaces permettent aussi de rencontrer de nouvelles personnes et de s’offrir de nouvelles possibilités professionnelles.
9 – Mettre de côté grâce au digital nomadisme
Alors que l’on associe le voyage aux dépenses sans compter, devenir digital nomad permet, quoi qu’on en dise, de pouvoir mettre de côté si vous êtes assez doués.
En effet, que vous soyez en freelance ou en CDI, si vous limitez les frais fixes que vous avez dans votre pays d’origine comme la France par exemple, je peux vous assurer que vous pourrez mettre de côté quelques économies, à condition que vous soyez un bosseur.
Certes, si vous passez votre temps dans les boîtes de nuit sud-américaine ou asiatique, ou bien que vous prenez des logements relativement chers par rapport à vos économies et ressources mensuelles, vous ne pourrez pas mettre d’argent de côté. En revanche, si vous êtes malins, vous comprendrez rapidement que ce n’est comme ça que vous resterez digital nomad longtemps.
Lorsque vous êtes à l’étranger, le coût de la vie est généralement moins élevé qu’en France (ou à Paris par exemple). Ainsi si vous continuez à facturer vos clients français alors que vous vous situez en Asie, vous pourrez mettre beaucoup d’argent de côté. À vous de gérer vos économies comme il faut pour revenir en France plus riche que vous n’êtes venus.
Pour ma part, lorsque je suis parti en freelance en tant que Designer en Asie, j’avais 6000€ tout rond sur mes comptes en banque. Je suis revenu quatre mois plus tard avec 8000€ qui m’ont permis de revenir tranquillement en France.
Tout est donc possible ! Il faut simplement oser partir !
10 – Vous débarrassez du regard des gens
Quand on est en France, il est difficile de se comporter comme on aimerait le faire. Et je ne fais pas référence à la vie réelle. Mais à notre présence sur Internet. Quand je suis en France, j’ai l’impression que si je poste quelque chose sur un réseau social, notamment pro, comme LinkedIn, mon pote d’enfance va venir toquer à ma porte pour me dire que je suis une sous-merde. Bon, si je fais des posts pourris, je pourrais le comprendre. Mais la vérité, c’est que j’ai probablement des choses à dire, des choses à faire connaître – comme chacun d’entre nous. À l’étranger, on ne fréquente plus (trop) de français, mais d’autres étrangers, des locaux. Et on se rend compte que le monde ne tourne pas autour de nous. Pour ainsi dire, tout le monde s’en fout véritablement de ce que l’on poste. Votre post ne concerne d’ailleurs sûrement pas vos amis. À l’étranger, je me débarrasse du regard des gens et j’ose ce que je n’ai pas osé faire auparavant. Prendre la parole sur les réseaux, poster ma dernière création, mon dernier design, me lancer sur Youtube.
D’ailleurs, une création résume bien mon propos :
Source : waitbutwhy.com
Bref, si vous êtes comme moi, de nature plutôt timide et que vous partez à l’étranger, vous vous rendrez vite compte que toutes les craintes que nous nourrissons depuis l’école primaire sont bien inutiles. Exprimons-nous et disons ce que nous avons envie de dire – peu importe où !
Conclusion
J’espère que ce bref sommaire des bonnes raisons vous conviendra, si vous avez d’autres idées, n’hésitez pas à me les partager. Il y a sûrement de nombreuses bonnes raisons de devenir digital nomad en 2021. Que ces raisons soient personnelles, professionnelles. Et même si c’est assez risqué de se lancer en 2021, ça vaut le coup d’essayer, non ? Je vous promets que le jeu en vaut la chandelle !